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STANDING OVATION POUR SCOTT BRASH
Agence Anchor Equitation - 101Juin 2016
Photos : Sportfot / Stefano Grasso - LGCT - GCL
Ultime journée de compétition ici à Cannes où se jouait la 8ème étape du Longines Global Champions Tour (LGCT) et son dénouement le LGCT Grand Prix of Cannes by Haras des Grillons à 1m60. Alignés au départ, les meilleurs cavaliers de la planète avaient un triple objectif: remporter l’épreuve, obtenir un maximum de points pour le classement du prestigieux circuit dominé jusqu’ici par l’allemand Christian Ahlmann, et parfaire leurs gammes à 55 jours des Jeux Olympiques de Rio.
C’est Romain Duguet et Twentytwo des Biches pour la Suisse qui avaient la lourde tâche d’ouvrir ce parcours dessiné par l’international Uliano Vezzani, connu pour être l‘un des meilleurs chefs de piste au monde. à son habitude, ce dernier offrait un tracé technique dont les principales difficultés arrivaient avec le vertical n°4 sur bidet, présentant un léger biais face à l’écran de retransmission, suivi de l’oxer n°5 que les chevaux découvraient pour la première fois du concours et dont beaucoup se sont reculés impliquant parfois une faute de couverture. 18m50 plus tard, le double vertical-oxer à 1 foulée se révélait particulièrement fautif. Julien Epaillard et Quatrin de la Roque en ont d’ailleurs fait les frais. La dernière ligne a également causé certains torts puisqu’elle demandait aux cavaliers de choisir entre 4 et 5 foulées pour aborder le directionnel n°13. Ni Ludger Beerbaum, ni Rolf-Goran Bengtsson, ni même Pénélope Leprévost, la vainqueur de l’édition 2015, pourtant favoris dans l’épreuve, n’en sortiront indemnes. Ils écopent chacun de 4 points en selle sur Chaman, Clarimo Ask et Ratina d’la Rousserie. Christian Ahlmann/Taloubet Z fera lui faute sur le triple, mais un temps rapide lui ouvre les portes de la 2ème manche tout comme Kevin Staut et For Joy van’t Zorgvliet HDC. Seuls 8 des 50 couples au départ réaliseront le parcours parfait. Parmi eux, l’ancien n°1 mondial Scott Brash associé à Hello Forever a une fois de plus montré l’étendue de son talent, en bouclant ce premier tour en 74’’56, lui donnant l’opportunité de repartir dernier pour la suite des hostilités. Gregory Wathelet/ Citizenguard Taalex, Edwina Tops-Alexander/Lindea Tequila mais aussi Roger-Yves Bost/Sangria du Coty affichent eux aussi des scores nuls.
La deuxième manche s’est révélée tout aussi technique avec trois combinaisons dont un premier double (vertical-oxer) en n°4 suivi du vertical n°5 en ligne courbe ; la ligne 6/7 en six foulées ; et le double de verticaux Longines en n°9 dont Bertram Allen gardera un certain souvenir après un refus de Romanov. Gregory Wathelet et Citizenguard Taalex tout comme Henrik von Eckermann sur Gotha FRH ou même Jessica Springsteen sur un Cynar particulièrement impressionnant en première manche font respectivement faute sur les oxers n°8, n°9 et 12 anéantissant leur chance d’aller plus loin. Même sort pour Romain Duguet qui, après un très beau tour initial, sort à 8 points.
Roger-Yves Bost, qui disait de Sangria du Coty qu’elle manquait encore d’expérience sur des épreuves de ce niveau, prouve qu’il faudra compter avec eux dans le futur, puisque la jument de 10 ans lui ouvre les portes du barrage. Ils seront donc quatre à s’affronter pour espérer emporter le graal, les 90 000 euros de dotation réservés au gagnant : Roger-Yves Bost, Daniel Deusser, Edwina Tops-Alexander et Scott Brash.
S’élançant en premier, le tricolore, déjà trois fois vainqueur du Grand Prix de Cannes en 1983, 1996 et 2009, a le soutien infaillible du public et la crainte de ses concurrents qui savent que Bosty est capable de défier les lois de la vitesse. Ne touchant à nouveau pas une barre, le cavalier a cependant joué la carte de la « sagesse » ce soir, ne prenant pas de risques inconsidérés avec sa fille de Quaprice Bois Margot. Il établit le temps à battre à 40’’52. Derrière eux, c’est au tour de Daniel Deusser et sa nouvelle monture Equita Van’t Zorgvliet d’entrée en piste. Le cavalier allemand prend un galop légèrement supérieur, tourne et passe la ligne d’arrivée à 39’’32 mais comme il le dira, les deux candidats restants ont une chance de le battre. Seule amazone de ce barrage, Edwina Tops-Alexander, 7ème au classement provisoire du Global Champions Tour et détentrice de l’étape de Miami Beach, semble prête à en découdre afin de réaliser le triplé puisqu’elle s’imposait ici même en 2010 et 2011. Le stade des Hespérides retient son souffle, plus un bruit, la cavalière connait le tracé à suivre si elle veut avoir une chance de gagner. Seulement, après avoir franchi le n°1, elle est obligée de reprendre sa jument et rajoute une foulée qui lui sera fatale, son chronomètre s’arrête à 38’’67. C’est à Scott Brash et Hello Forever de jouer leur va-tout. L’ancien n°1 mondial sait qu’il a toutes les cartes en mains et que le temps de sa prédécesseure peut être battu. Penchant pour la même tactique, l’écossais enlève cette fameuse foulée dans la ligne 1/2 et gagne son pari : 37’’98 !! Ovation du public, le cavalier qui triomphait ici en 2014 avec Hello Sanctos avant de s’emparer de l’ensemble du circuit, vient d’accomplir un joli doublé pour la plus grande joie des passionnés d’équitation et des amateurs de grand sport.
Point final de ce week-end, la Global Champions League (GCL), nouveau format d’épreuve par équipe qui suit différentes étapes du Longines Global Champions tour, a maintenu l’ambiance déjà euphorique qui régnait en cette soirée étoilée. Après les pistes en herbe galopantes de Mexico City, Hambourg, Madrid et Chantilly, les couples au départ devaient adapter leur tracé et leur technique à la piste intimiste (75x55m) de Cannes.Tous les yeux étaient tournés sur le duo « Cannes Stars » qui représentait le Jumping de Cannes et qui était composé de Roger-Yves Bost, en son pays et du crack cavalier Marco Kutscher.
12 teams ont donc foulé le sable du Stade des Hespérides, et entraient sur leur musique, faisant participer voire même se déhancher le public resté nombreux : « Diamonds » de Rihanna pour les Antwerp Diamonds (Harrie Smolder/Audrey Coulter) ; « Games of Thrones » pour les Doha Fursan Qatar (Ali Al Rumaihi/Bassem Hassan Mohammed) ; « The Imperial March » de Star Wars pour la team locale ; ou encore une composition personnelle pour les Madrid in Motion Gonzalo Añon Suarez/Pedro Veniss.
Les voisins Monaco Aces (Leopold van Asten/Maikel van der Vleuten) ont annoncé la couleur dès le début en alignant le double sans-faute qui devint quadruple en seconde manche, laissant peu de chance aux Paris Jets (Gregory Whatelet/Olivier Philippaerts) et aux Cascais Charms (David Will/Pilar Lucrecia Cordon) pourtant eux aussi très bien partis en 1ère manche (0+0). Respectivement 1er, 2ème et 3ème de cette cinquième étape de la GCL, ces équipes laissent le duo Bosty/Kutscher avant dernier mais peu amers, ces deux-là étant connus pour leur fair-play.
Jusque-là en tête de ce nouveau circuit, les Valkenswaard United (184 points) sont donc dépassés de peu par la team leader et vainqueur ce soir, les Monaco Aces qui totalisent 190 points.
Prochain épisode de ce championnat novateur chez « eux », à Monaco, le 26 juin prochain!




LA SUPRÉMATIE D'IGNACE PHILIPS
Agence Anchor Equitation - 11 Juin 2016
Photos : Sportfot


Si l’épreuve majeure du CSI1*, voyait la victoire de Taylor Alexander (USA) dans le Grand Prix Direction des Sports de la Ville de Cannes hier après-midi, les cavaliers avaient aujourd’hui la possibilité de participer à 3 vitesses.
Dans la première, le Prix Hôtel Montaigne à 1m15, Brooke Gunther (USA), qui s’emparait déjà du Prix Bord Sol vendredi, réalise un joli doublé en selle sur Femke K en prenant à nouveau la tête. 4ème de l’épreuve d’ouverture du concours, la cavalière en digne représentante de l’équitation américaine, montre un vrai sens du rythme et du tracé. A sa suite, les française Paloma de Crozals et Patricia Bardon Planchat respectivement associées à Riva Hoy et Quadrille de la Cour, complètent le classement.
Plus rien n’arrête Ignace Philips ! Le belge a tout simplement survolé ce CSI1* en s’imposant à nouveau dans la 130, le Prix 45 Palm avec sa très bonne 7 ans, la grise Cubia puis en prenant l’argent dans le Prix Hôtel Croisette Beach a 1m40 avec son cheval de tête, I Survive de Kaluri.
Sur 6 épreuves courues, le cavalier monte à 5 reprises sur le podium ! C’est définitivement le sportif le plus compétitif de ce tournoi cannois et pourtant dans le Prix 45 Palm, le dossard n°1, Carlos Hank Gonzales (MEX) semblait avoir placé la barre haut en déroulant un parcours très rapide sans pénalités aux obstacles en 55’’40. Si la difficulté ne venait pas forcément du tracé, elle se trouvait sur le juste maintien entre équilibre et vitesse. Partant en n°11, Philips prend un galop de chasse avant même la ligne de départ et déroulera son tour en 54’’29. Même les britanniques, Claire Beercroft/Burgana et James Emblen/Filou van Overis, pourtant connus pour leur rapidité et leur gout du risque n’y parviendront pas. Franchissant l’arrivée en 54’’38 et 54’’43, ils finissent respectivement 2 et 3ème.
Dans la 140 encore, la victoire semblait acquise à sa cause. N°3 à s’élancer, il se joue sans encombre des pièges d’un parcours qui demandait une réelle concentration d’un bout à l’autre de la piste. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui se laisseront avoir en fin de tour, et notamment sur la courbe délicate allant du 9 au 10 ou encore sur le dernier double oxer-vertical le long des tribunes.
Il faudra attendre les n°19 de la startlist, le tricolore Clément Frerejacques associé à Adonis, pour faire tomber le chronomètre de 55’’22 à 53’’78 et mettre fin à l’omerta du hardi. Des 28 partants, ils seront les seuls à trouver la brèche et s’adjuge ainsi la victoire de la plus belle manière. Une très bonne performance qui vient confirmer la bonne forme du couple après les belles 2 et 4ème place obtenus dans le CSI2* de Saint-Tropez. Derrière eux et avec 55’’79, Inigo Lopez de la Osa Escribano (ESP) et Sultan de Beaufour prennent la 3ème place.




MAHER LA FUSÉE ET LYNCH EN NOCTURNE
Agence Anchor Equitation - 10 Juin 2016
Photos : Sportfot / Stefano Grasso/GCL
Après 8mm par heure de pluie de 19h à 22h, 1 victoire à deux dans le Prix BMW Bayern Avenue – Trophée Locarama, 1 report d’épreuve au lendemain, 300 ballots de copeaux distribués pour éponger les boxes et 4 125m² de sable drainé par les herses, c’est sous un soleil magnifique que s’est ouvert cette deuxième journée du Longines Global Champions Tour of Cannes.
Un vendredi important puisqu’il offrait deux occasions de se qualifier pour la grosse échéance du CSI5* de samedi avec le Prix Constance Prince Maurice - Trophée MTPA comptant pour le Generali - FFE French Tour (1,45m) et le Prix E. Leclerc (1,50m), mais sacrait aussi le meilleur cavalier du label 1* dans le Grand Prix Direction des Sports de la Ville de Cannes à 1,40m.
Annulée hier à cause des conditions météorologiques dantesques, le Prix Constance Prince Maurice – Trophée MTPA comptant pour le Generali – FFE French Tour se courrait en cette fin de journée. 72 partants s’élançaient sur les 11 obstacles et 13 efforts à 1,45m de ce test qualificatif au chronomètre pour le Longines Global Champions Tour Grand Prix of Cannes by Haras des Grillons qui aura lieu demain en fin d’après-midi.
Dès le début, il était clair que certains cavaliers étaient engagés pour dérouler un parcours de travail, sur la « petite » épreuve du jour, sûrement pour préparer l’échéance du week-end, comme Kevin Staut en selle sur Aran, qui après avoir franchi avec aisance les premiers sauts abandonnait pour quitter la piste confiant, ou encore Ludger Beerbaum/Chaman (GER) et Steve Guerdat/Nino des Buissonnets (SUI) qui sans faute aux obstacles, sortaient avec un point de temps (plus de 80’’ pour 78’’ accordées) ; tandis que d’autres étaient clairement là pour jouer le jeu et obtenir leur pass pour le lendemain. C’est ainsi que Ben Maher et Aristo Z (GBR) se retrouvent dans la lumière des projecteurs avec un temps incroyable de 52’’62, suivis à plus de 3 secondes derrières par Pius Schwizer/Balou Rubin R (SUI), et Jane Richard Philips/Dieudonne de Guldenboom (USA). C’est Simon Delestre et Utah d’Aiguilly qui réalise la meilleure performance tricolore, une 9ème place avec un parcours sans pénalité en 63’’02.
C’est sous une nuit pailletée qu’a débuté le Prix E. Leclerc à 1,55m. Une compétition du plus haut niveau mais aussi de la plus grande difficulté car c’est seulement après 11 passages que le premier parcours sans faute osait pointer le bout de son nez. Sous l’ovation du public cannois, c’est le Français Julien Epaillard qui le réalise avec son bondissant Cristallo A LM. Moment de bonheur et de fierté qu’il a pu savourer plusieurs minutes puisqu’il fallait attendre 10 concurrents avant d’obtenir le doublé, avec les prestations du Néerlandais Maikel van der Vleuten en n° 23 et de l’Allemand Daniel Deusser en n°24. Ils sont rejoints encore dix numéros plus tard par l’Irlandais Denis Lynch.
Ce sont donc 4 cavaliers sur 47 partants qui se qualifient pour le barrage de cette compétition comptant pour la Ranking. Et quelle bataille sur le stade des Hespérides : en ouvreur, Julien Epaillard laisse malheureusement le vertical directionnel à palanque aux couleurs de BMW à terre malgré un chronomètre qui s’avèrera le meilleur (33’’93) ; Maikel van der Vleuten réussit son pari avec un chrono de 35’’30 que Daniel Deusser n’arrivera pas à abaisser (36’’07). Il faudra attendre le passage de Denis Lynch pour arrêter le suspense et le sacrer vainqueur de ce prix nocturne en 34’’93.
Cette journée s’achevait tard dans la nuit par la warm-up de la Global Champions League qui aura lieu samedi à 22h. Nouveau format par équipe dans l’univers des compétitions équestres, Cannes reçoit la 8ème étape de cette bataille tactique et fascinante. La team « Cannes Stars », représentée par les talentueux Roger-Yves Bost (FRA) et Marco Kutscher (GER) aura a cœur de briller sur ses terres.
Pour en savoir plus et connaître la composition des 11 autres équipes, cliquez ici.




CSI 1* : JOUR DE GRAND PRIX
Agence Anchor Equitation - 10 Juin 2016
Photos : Sportfot
Ce vendredi et deuxième jour de compétition était important pour les compétiteurs du CSI1* puisque trois grands prix se déroulaient en cette journée ensoleillée, avant de laisser place aux épreuves du 5* dans la soirée.
UN CLASSEMENT 100% AMAZONES
36 cavaliers s’élançaient dans le Prix Bordsol 1,15m et laissaient les premières traces de sabot sur la piste des Hespérides ce matin. 13 couples et uniquement des cavalières, réalisaient le parcours parfait et se qualifiaient pour le barrage qui débutait par le parcours initial du n°1 au double n°5, avant de proposer deux dernières options serrées. La stratégie était donc de mise pour gagner du temps sur des obstacles déjà franchis, avec par exemple l’option d’enlever une foulée entre les deux premiers sauts.
C’est finalement l’Américaine Brooke Gunther, déjà 4ème hier, qui, encouragée par les murmures de sa coach en bord de piste, s’empare de la tête en 34’’08. Plus de deux secondes derrière, les Britanniques Imogen Beecroft et Ashley Ray, elles aussi déjà dans le top 8 la veille, complétent le podium.
Côté français, on retrouvait au barrage Sabine Maitrot Charmasson à la 4ème position en 38’’08. Patricia Bardon Planchat, 2ème hier, rencontrait elle, une incompréhension en entrée de double et termine 13ème avec son fidèle Quadrille de la Cour qui lui offre de belles et régulières victoires depuis 3 ans.
LA RIVIERA POUR IGNACE PHILIPS
Se courant à l’heure du déjeuner, le Prix EQUIT-AM Sellier, confirmait la grande forme du Belge Ignace Philips en selle sur sa fabuleuse Cubia. Non content d’avoir remporté et classé deux épreuves le jeudi, il réalisait le double sans-faute sur le parcours à 1m30, avec un temps de 36’’27 au barrage. C’est sûrement son expérience et sa dextérité qui lui ont permis de distancer de 20 centièmes de seconde Carlos Hank Guerreiro (MEX) et Claire Beecroft (GBR), respectivement 2ème et 3ème.
Du grand sport donc, devant un public émerveillé puisque les scolaires cannois s’étaient installés dans les tribunes pour apprécier le spectacle. Et pour couronner leur bonheur, c’est l’acteur Franck Dubosc, en pleine promo de Camping 3, décontracté en short, tee-shirt et pieds nus dans le sable qui a récompensé les meilleurs, dont son confrère Guillaume Canet, classé 10ème avec Babeche en 38’’28.
LES USA PERFORMANTS
12 obstacles et 15 efforts, c’était le schéma imposé par le chef de piste Uliano Vezzani dans ce Grand Prix Direction des Sports de la Ville de Cannes à 1m40. Et ils étaient 31 couples à s’élancer dans cette épreuve dont la principale difficulté était sans nul doute le temps imparti puisqu’il obligeait les cavaliers à conserver un tempo régulier tout au long du parcours et donc de prendre des risques avant même de se départager au chronomètre.
En effet, certains cavaliers expérimentés et en forme ce week-end commettront des fautes, à l’image du Belge Ignace Philipps, de la Russe Karina Rotenberg ou encore du Bahreïnien le Sheikh Hasan Bin Rashid Al Khalifa.
Ils seront finalement 7 à se confronter pour la victoire, qui s’annonce féminine en cette 35ème édition. Connue pour être rapide, c’est Taylor Alexander (USA) qui s’impose en 36’’10. Elle est talonnée par son compatriote, le jeune Bobby Kraut qui n’est autre que le fils de la célèbre cavalière Laura Kraut, elle-même compétitrice ce week-end. Danny van den Bosch (BEL), ouvreur du barrage, termine 3ème. La suite du classement se compose de Sandrine Berger (SUI), Flore Giraud (FRA), Guillaume Canet (FRA) et Electra Niarchos (GRE).



WILL ET ALLEN EN UN ÉCLAIR DE SECONDE
Agence Anchor Equitation - 9 Juin 2016
Photos : Sportfot
Si le soleil était au rendez-vous tout au long de la journée lors du CSI1*, de violents orages ont éclaté pendant le PRIX BMW Bayern Avenue – Trophée Locarama compromettant fortement le déroulé de la compétition.
Cette première épreuve du CSI5*, à 1m45, se courait sur 2 phases distinctes, et devait notamment permettre à de nombreux cavaliers de préparer les grosses épreuves du week-end. Pénélope Leprévost y avait d’ailleurs engagé Ratina d’la Rousserie avec qui elle écope de 4 points en première phase sous un mur de pluie et n’est donc pas autorisée à poursuivre la deuxième partie du tour. Kevin Staut préfère quant à lui abandonner avec For Joy van't Zorgvliet HDC.
Cependant, beaucoup d’entre eux ont su tirer leur épingle du jeu et trouver les solutions pour sortir du parcours technique dessiné par Uliano Vezzani et Serge Houtmann. En plus du déroulement en pointillés, les concurrents ont dû notamment s’appliquer sur l’abord du triple, le long de la lice côté partenaires, dont les chevaux se reculaient énormément, et du dernier oxer, qui, pour ceux qui avaient pu continuer sur la deuxième étape, testait l’endurance des compétiteurs sur un sol très humide, dont fut victime Olivier Robert, finalement bon 10ème.
Partant en n°16, Simon Delestre était particulièrement attendu. Associé à l’alezan Chesall Zimmequest avec qui il remportait coup sur coup la 150 puis la 155 à Saint Tropez le week-end dernier, le numéro 2 mondial a montré toute son adresse, protégeant chaque obstacle sans pour autant perdre la vitesse et l’équilibre nécessaire pour sortir indemne. Jouant la prudence, le cavalier finira 5ème en 29’’13. Il faudra attendre le dossard 33, l’allemand David Will et l’intrépide Mic Mac du Tillard pour abaisser le chronomètre. Sans demi-mesure, le cavalier peu impressionné par cette météo capricieuse, prend des risques, coupe les courbes et passe la ligne d’arrivée en 26’’36.
Derrière lui, le brésilien Pedro Veniss jouera son va-tout sur AD Vargos mais ne parviendra pas à descendre sous les 28’’20. Les cavaliers se succèdent et c’est au tour de Bertram Allen et son incroyable Quiet Easy de faire leur entrée. Le jeune prodige irlandais, connu pour son sens inné de la barre et sa monte fluide, gardera le public en haleine jusqu’au bout. Sera-t-il à même de voler la vedette à David Will ? Dans une ambiance électrique, le pilote passera finalement la ligne d’arrivée dans l’exact même centième de seconde que son aîné ne permettant pas de départager les deux sportifs et leur offrant une victoire partagée.
Malgré ce dénouement heureux, les quantités d’eau tombées sur le terrain n’ont pu permettre de poursuivre la compétition sans risques. Pour la sécurité des cavaliers et chevaux, le Président du jury a donc décidé d’annuler le Prix Generali – FFE French Tour, épreuve qualificative pour le LGCT Grand Prix of Cannes by Haras des Grillons du dimanche et de la reporter à demain. « C’est une première en 34 ans de concours », souligne François Bourey, Président et organisateur du Jumping. « Nous n’avons jamais vu pareilles conditions mais il était plus sage de prendre cette décision. Les cavaliers nous font confiance et ont soutenu cette initiative. Demain, le soleil brillera à nouveau sur le Stade des Hespérides et la compétition reprendra de plus belle. Vive le sport ! »




LE BELGE IGNACE PHILIPPS SURVOLE LE 1*
Agence Anchor Equitation - 9 Juin 2016
Photos : Sportfot
Jeudi 9 juin, 11h00, la première cavalière entre en piste et sonne l’ouverture du Longines Global Champions Tour Jumping of Cannes 2016. Les meilleurs cavaliers au monde sont présents, le soleil au rendez-vous, et l’équipe organisatrice de la SEPA menée par François Bourey, sur le pied de guerre pour accueillir les 15 000 visiteurs attendus.
Si la 8ème étape du prestigieux circuit est connue pour être l’une des plus glamours, c’est surtout l’une des plus belles compétitions françaises qui a vu au fil des années les grands noms du saut d’obstacles défiler sur ces terres. Qui donc pour entrer dans la légende et succéder à Pénélope Leprévost et Ratina d’la Rousserie, détentrices du titre en 2015, Roger-Yves Bost, victorieux en 2009, 1996 et 1983, ou encore Steve Guerdat, le champion olympique en titre, qui s’imposait ici en 2005 ?
La compétition a débuté avec le CSI1* où les cavaliers avaient aujourd’hui la possibilité de concourir sur 3 hauteurs, le Prix Bordsol à 1m10, le Prix Massey Ferguson à 1m25 puis le Prix Jumping International de Valence à 1m35 pour les plus aguerris. Ce matin, c’est Paloma de Crozals (FRA) qui s’impose en selle sur Riva Hoy. Un joli clin d’œil pour cette première remise des prix cannoise puisque la jeune sportive n’est autre que la nièce de Guillaume Canet, le parrain officiel du Jumping 2016. Sa compatriote Patricia Bardon Planchat associée à Quadrille de La Cour et la britannique Mackenzie Ray sur Valse de Boguin complètent le podium.
Dans le Prix Massey Ferguson, la 12ème concurrente Gabriela Thoma (GER) a joué le jeu du chronomètre en seconde phase et installé le curseur des horloges Longines sur 35’’81. Mais c’était sans compter sur Ignace Philipps - cavalier belge, installé à la Société Hippique La Madonina à Turin – et sa jument grise Cubia, qui, décidés à montrer l’étendue de leur expérience face aux 38 engagés, se sont emparés de la tête en 31’’89. Derrière eux, c’est le régional Olivier Bergonzi et Quidam’s Coquard, qui prennent la troisième place.
Epreuve la plus disputée de cette compétition 1*, le Prix Jumping International de Valence - 1m35, a vu 45 couples cavaliers/chevaux s’aligner au départ. Parmi eux, le vainqueur de l’édition 2015 Sadri Fegaier, propriétaire du Haras des Grillons et organisateur de la fameuse compétition valentinoise, mais également Guillaume Canet, Bobby Kraut (USA), Marta Ortega (ESP) ou encore Sheikh Hasan Bin Rashid Al Khalifa (BRN). Si le tour dessiné offrait certaines difficultés techniques la principale était sans nul doute le temps imparti en première phase obligeant les cavaliers à galoper et prendre des risques pour sortir sans pénalité. Montrant une réelle aisance à la piste, la jeune cavalière allemande, Nicola Pohl, a une fois de plus fait preuve d’une grande maturité, déroulant deux parcours à la perfection sur Bibenbreaker d’abord et Walona ensuite. C’est avec cette dernière, avec qui elle réalisait déjà de superbes performances dans les CSI1* de Hambourg et Oliva récemment, qu’elle prend, ici encore, la tête avec un très bon chrono de 32’’93. Dans la seconde d’après, on retrouve sa concitoyenne Laureen Budde sur Gosbodino (33’’51) et à nouveau Ignace Philipps, qui non content d’avoir déjà frappé dans l’épreuve précédente, s’empare de la 3ème place avec son bon huit ans, I Survive de Kaluri (33’’80).



8 DES 10 MEILLEURS CAVALIERS MONDIAUX
SUR LA PISTE AUX ÉTOILES
Agence Anchor Equitation - Juin 2016
Les meilleurs cavaliers de la planète se sont donné rendez-vous au Stade des Hespérides afin de disputer la 8ème étape du prestigieux Longines Global Champions Tour de Cannes. Dernière ligne droite avant les Jeux Olympiques de Rio, le Jumping annonce un plateau sportif sans précédent promettant un fabuleux week-end de compétition. Dans les starting-blocks, le tricolore et n°2 mondial, Simon Delestre, a assuré sa présence tout comme ses compatriotes, Pénélope Leprévost, n°4 mondiale et grande vainqueur de l’étape cannoise en 2015, Kevin Staut (n°7 mondial), Roger-Yves Bost ou encore Robert Breul, très remarqué dernièrement avec Arsouille du Seigneur.
Après les stars du cinéma début mai, ce sont donc aux vedettes du saut d’obstacles et leurs chevaux d’envahir la Croisette et de se lancer sur l’exigeante piste cannoise qui, après les grands terrains en herbe de Mexico City, Hambourg, Madrid et Chantilly, obligera à manier vitesse et courbes serrées avec dextérité. L’objectif, s’emparer de la tête du LGCT Grand Prix of Cannes by Haras des Grillons qui débutera le samedi à 11 juin à 17h30...
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GUILLAUME CANET, PARRAIN DE L'ÉDITION 2016 !
Agence Anchor Equitation - Mai 2016
Le Jumping International de Cannes, étape incontestablement la plus glamour du Longines Global Champions Tour (LGCT), a le plaisir de recevoir en parrain l’acteur et cavalier Guillaume Canet. Sportif de talent, il a su s’imposer en quelques années sur les plus beaux terrains de concours et performe aujourd’hui sur des épreuves allant jusqu’à 1m40. Du 8 au 11 juin, le cavalier sera donc à nouveau dans la ville du cinéma, non pas pour gravir les marches mais bien pour fouler la piste du stade des Hespérides.
Vous êtes le parrain de cette nouvelle édition du LGCT of Cannes, quels liens tissez-vous avec le Jumping et la Ville de Cannes ?
J’aime beaucoup ce concours car il fait parti de la liste des compétitions les plus prestigieuses à ne pas rater. L’organisation, le lieu, la piste, les cavaliers présents tout est réuni pour faire de ce jumping l’un des plus grands. C’est d’ailleurs une vraie chance pour moi de pouvoir monter parmi les meilleurs cavaliers mondiaux. On concourt sur la même piste qu’eux, avec le même parc d’obstacles… Et chaque année, je saute de plus en plus gros donc je suis à nouveau très impatient de participer à cette nouvelle édition. Il fait souvent très beau et monter à deux pas de la croisette au bord de la mer est toujours un bonheur.
Non seulement parrain de ce prestigieux concours, vous serez donc présent en tant que participant. A quelles épreuves comptez-vous prendre part ?
J’ai repris les concours à Cannes il y a 3 ans et je sautais 1m10, l’année dernière je faisais le Grand Prix 1m40. Cette progression me fait plaisir et chaque édition est comme un nouvel objectif. Cette année, je souhaite participer au Grand Prix 1m40 et j’espère faire mieux que l’an dernier car j’ai aujourd’hui un peu plus d’expérience sur ces hauteurs.
Vous accumulez de très belles performances entre vos victoires à La Baule et à Mantes la Jolie, quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?
J’aimerais continuer à avancer de cette manière. J’arrive aujourd’hui à des hauteurs sur lesquelles la progression se fait plus lente car les épreuves sont bien plus techniques et difficiles et la concurrence beaucoup plus importante. Mon but est de tenter des classements en Grand Prix 2* et de me sentir à l’aise à ce niveau pour grimper d’autres échelons.
Nous vous connaissions avec la casquette d’acteur/réalisateur. Aviez-vous imaginé pouvoir un jour combiner ces deux métiers ? Est-il difficile de
mener ces deux carrières de front ?
Non je ne l’avais jamais imaginé car j’ai arrêté de monter pendant 20 ans. Maintenant que la passion m’est revenue, je fais de mon mieux pour combiner les deux. Cela demande beaucoup d’organisation et de temps et surtout quand on veut faire les choses bien comme j’essaie de les faire. Mais cela m’apporte un équilibre essentiel pour moi.
Au-delà de vos nombreuses activités, que trouvez-vous au contact des chevaux et à travers la compétition ?
C’est un sport qui apprend beaucoup de choses et principalement l’humilité. Car chaque concours, chaque jour même, est un éternel recommencement. Vous pouvez gagner un jour et le lendemain être à pied. Vous partagez votre sport avec un animal qui, comme vous, peut avoir des faiblesses, des fatigues, des humeurs… Ce n’est donc pas une science exacte comme pourraient l’être d’autres sports. Mais c’est aussi cela qui fait son charme. Le rapport à cet animal est essentiel pour moi. On s’y attache beaucoup car on vit des choses très fortes avec
eux. C’est un vrai partage… Tout cela m’apporte de l’adrénaline et j’ai toujours fonctionné comme ça. Je ne pourrais pas me passer de sport, ni de compétition.



LE SITE DU JUMPING DE CANNES VA FAIRE PEAU NEUVE !
Agence Anchor Equitation - 7 avril 2016
Les élus cannois ont voté, lors du dernier conseil municipal, la rénovation et l'embellissement du stade des Hespérides, qui accueille chaque année le célèbre Jumping de Cannes et qui n'a pas fait l'objet de gros travaux depuis 1962.
Coup de chapeau et merci à la Mairie de Cannes menée par son maire David Lisnard, pour ce soutien inconditionnel et dynamique qui apporte au jumping un éclat supplémentaire chaque année.
Lire l'article de Nice Matin en cliquant ici.



LE JUMPING CANNOIS EN HAUT DE L'AFFICHE !
Agence Anchor Equitation - 6 avril 2016
Le Jumping International de Cannes, connu pour assortir à merveille sport de haut niveau et glamour hollywoodien, fait son retour au cœur de la capitale du cinéma les 9, 10 et 11 juin prochains et accueillera comme chaque année les stars du saut d’obstacles.
Etape du Longines Global Champions Tour, circuit d’excellence regroupant les plus beaux concours hippiques de la planète, le CSI5* de Cannes verra s’affronter les 30 meilleurs cavaliers mondiaux, cavaliers qui pour la plupart prendront la route des Jeux Olympiques de Rio en août. Parmi eux, la tricolore Pénélope Leprévost, vainqueur du “Grand Prix de Cannes-Haras des Grillons” en 2015 avec sa jument Ratina d’la Rousserie sera incontestablement attendue pour défendre son titre. Le nouveau n°1 mondial, le Français Simon Delestre, devrait aussi être au départ tout comme son prédécesseur, l’écossais Scott Brash qui s’emparait de la tête ici-même en 2014. La compétition azuréenne promet donc un spectacle sportif de premier ordre et réussir le doublé coup sur coup ne sera pas aisé. Deux seulement y sont parvenus, il s’agit de Markus Fuchs (SUI) en 1987 et 1988 et d’Edwina Tops-Alexander (AUS) en 2010 et 2011.
AMBITION ET PRESTIGE SUR LA RIVIERA
Si les nocturnes sont réservées aux plus grands, les cavaliers moins aguerris ont également l’opportunité de fouler la piste cannoise en prenant part au CSI1* sur des épreuves allant de 1m10 à 1m40. En 2015, c’est Sadri Fegaier, le propriétaire du Haras des Grillons et Président du Jumping de Valence, co-organisé avec l’équipe du Jumping de Cannes, qui s’imposait sur la croisette lors du “Prix Louis Julian”.
Habitués des festivités, Guillaume Canet et Marina Hands, aussi à l’aise sur les tapis rouge du festival que sur le sable des Hespérides, sont également attendus et auront une véritable carte à jouer lors du Jumping.
Côté public, les tribunes en libre accès durant la journée ne désemplissent pas et permettent à chacun de découvrir ou redécouvrir un sport qui porte haut des valeurs d’excellence, de rigueur et de respect. Qu’ils soient champions du monde ou amateurs, les cavaliers se déplacent des quatre coins du globe pour cette escale au bord de l’eau.